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Châtelet-Lilas

Roman, Gallimard, 208 pages, 2021

« Ma perception s’affina et je finis par comprendre ce qui m’arrivait : il m’était tout simplement donné de pénétrer par effraction dans la tête de tous les passagers. Ce don, que je n’avais en aucune manière sollicité, me fut d’abord pénible au plus haut degré. Ma tête était prête à éclater de tous ces mots, de toutes ces images, de cette étourdissante diversité. La foule que je transportais vibrionnait à présent dans mon esprit et figurait la vie en excès. »

De Châtelet à Mairie des Lilas, le conducteur écoute. Au gré de son envie, il plonge dans les pensées des uns, partage les sensations des autres. Il connaît son parcours sur le bout des doigts, sait à quelle rue correspond chaque galerie souterraine. Il commente la vie en dessous et au-dessus de la terre, s’adonne à la philosophie et aux rêveries mythologiques, tout au long de cette ligne qui compte douze haltes — comme les travaux d’Hercule.
Aussi poétique qu’inattendue, cette traversée de l’imaginaire urbain offre une vie inespérée aux personnages qui peuplent la ligne 11.

Page des éditions Gallimard : ici

Ce qu'on en a dit :

« D'une écriture élaborée, en quête d'enchantement, avec un vocabulaire pointu et une érudition mythologique au service d'une restitution poétique et originale du métro, voilà un authentique roman d'évasion.»

               I.P., Madame Figaro.

« Avec l'histoire de ce "naufragé entre deux mondes (...), funambule des heures perdues, capitaine d'un bateau fantôme qui glisse sous les pourpres d'or du tunnel", Sébastien Ortiz colore la grisaille du monde souterrain, humanise ces créatures que l'on croise sans un mot chaque jour, donne à voir un autre visage de Paris.»

               Bruno Corty, Le Figaro littéraire.

«... un voyage palpitant, initiatique et poétique. »

                Florence Bouchy, Le Monde des livres.

« Sébastien Ortiz compose un roman à la fois élégant et attachant. (...) Cette fantasmagorie de l’auteur donne un bien joli roman. Son imaginaire est fécond et son écriture élégante. »

                Stéphane Bugat, Le Télégramme.

« Installer une certaine fantasmagorie dans un contexte ô combien familier : c'est avec cette recette que Sébastien Ortiz a imaginé cet aimable roman qui vient à point nommé pour nous surprendre et nous divertir. »

                 Stéphane Bugat, Le Progrès, Le Dauphiné libéré, Vosges matin,                    Dernières nouvelles d'Alsace. 

« (...) une belle surprise, l'un de ces livres que, en des temps de léger marasme, on lit comme on laisse fondre un bonbon dans le creux de la joue. »

                  Hugo Pradelle, En attendant Nadeau.

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